Ecrit par fabrice le 4-09-2004.

Fidèles à notre politique, tous nos tests sont basés sur des jeux, le frame rate étant la plupart du temps mesuré durant une phase de jeu. Il ne faut pas s’attendre à des miracles, d’une carte à 100 €, on se contentera le plus souvent d’une résolution de 1024x768, et, est-il utile de le préciser, on oublie l’antialiasing et le filtrage anisotropique, surtout dans les jeux les plus récents. Vous verrez que si l’on n’est pas trop exigeant, on peut jouer dans des conditions tout à fait acceptables, avec la grande majorité des jeux.

Notre carte mère Chaintech Zenith CT-9CJS (chipset Intel i875), qui constituait notre plate-forme de référence nous ayant lâché en cour de route, nous nous sommes tournés vers une carte mère ASUS P4P800 SE (chipset i865 PE). Le reste de la configuration est inchangée, elle est composée d’un Pentium IV c à 3.0 Ghz, de deux fois 512 Mo de SDRAM DDR PC3500 de marque Kingston, d’un disque dur IBM 120 GXP de 80 Go, le tout tournant sous Windows XP SP1 et DirectX 9.0c avec les derniers pilotes officiels d’ATI et NVIDIA (Catalyst 4.8 et ForceWare v61.77)

Le Radeon 9550 étant le concurrent désigné du GeForce FX 5500, nous avons, pour les besoins du test, sous cadencée à 270/400 MHz une Prolink PixelView GeForce FX 5200 Ultimate fonctionnant par défaut à 275/500 MHz.


Commençons cette série de test par le dernier jeu à la mode, Doom3. Doom 3 est un jeu exigeant à tous les niveaux. Il nécessite une configuration des plus musclée et surtout une carte graphique de milieu ou de haut de gamme. En 800x600 avec le niveau de détail le plus faible, ni la Radeon 9550, ni la GeForce FX 5500, ne parviennent à offrir un frame rate moyen acceptable. Doom 3 est l’un des rares jeux avec Splinter Cell pour lequel nous ayons utilisé le benchmark intégré, car nous n’avons pas… accroché à l’ambiance de Doom 3. Ce benchmark (demo 1) représente une scène de combat intensive qui met à mal le sous-système graphique. Dans des phases de jeu, plus proche de ce que vit le joueur, le frame rate sera plus élevé mais, il ne faut pas espérer y jouer avec un minimum de confort , avec une carte DirectX 9 d’entrée de gamme. La GeForce FX 5500 s'en sort mieux que la Radeon 9550, ce qui n’a rien d’étonnant. Doom 3 est un titre OpenGL favorable à NVIDIA.

Call of Duty, deuxième jeu/bench de notre batterie de test est basée sur le précédent moteur OpenGl d’Id software, celui de Quake 3.

En 1024x768 avec un filtrage des textures trilinéaire et les réglages graphiques poussés au maximum, les deux cartes s’en sortent parfaitement. NVIDIA maîtrisant mieux l’API OpenGL qu’ATI, la GeForce FX 5500 se montre un peu plus véloce.

Far Cry fait partie de cette nouvelle génération de jeux, exploitant véritablement les fonctionnalités de DirectX 9. A l’image de Doom 3, il requiert une configuration de haut niveau, et donne le meilleur de lui-même avec 1 Go de mémoire minimum.
La carte graphique est l’autre composant essentiel contribuant au confort de jeu. Avec une carte DirectX 9 d’entrée de gamme, en 1024x768, avec les réglages graphiques les plus faibles (« Normal » dans l’interface du jeu), la jouabilité est limite, mais le joueur très occasionnel pourra s’en satisfaire.

Unreal Tournament 2004, bien que basé sur un moteur DirectX 7/8, offre des réglages qui sont capables de faire souffrir les cartes graphiques les plus costauds.
Avec une Radeon 9550 ou une GeForce FX 5200/5500, on se contente d’une résolution de 1024x768 et de réglages de qualité dit « normal » (utilisés dans notre test). Pour améliorer la fluidité, on réduira encore ces réglages.

Comme on dit, il n’y a pas photo, la Radeon 9550, devance très largement la GeForce FX 5500 !